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Nîmes qui se regarde...

Mon actualité ? regarder vivre une ville, actrice d'un monde qui se fait ou se défait.

sortie littéraire ...

Jusque dans les années 80,  on attendait d’un écrivain qu’il sache écrire. On lui demandait un peu de plaisir, celui de nous laisser emporter par sa façon, « son style » bien qu’aujourd’hui le mot ne veuille plus dire grand-chose. Il nous racontait une histoire et on comprenait ce qu’il voulait nous dire, on passait d’une page à l’autre pour en savoir plus, pour connaître la suite de l’aventure, du mystère ou de ce qu’on voudra mais il nous donnait l’envie d’en savoir plus. Aujourd’hui, le plus souvent, je m’ennuie… le roman me tombe des mains et tient plus de la berceuse que de la symphonie. Je sais que beaucoup de ces futurs artistes se cherchent et ne se sont pas encore trouvés au bout de leurs quatre ou cinq ouvrages. On peut les lire à haute voix, il est bien difficile de les distinguer les uns des autres. Ils écrivent tous ou presque de la même manière. On veut s’essayer dans une écriture « parlée », plus authentique nous dit-on. Plus tape à l’œil… mais le résultat est mince. Même dans ce style-là, ce qu’il nous raconte est ennuyeux. Les écrivains en herbe ne sont pas les principaux coupables. Les maisons qui les éditent ne sont pas innocentes. Elles ont les mains sales. Les manuscrits qu’elles reçoivent sont-ils vraiment lus, y a-t-il vraiment un dialogue de travail entre l’éditeur et le romancier. J’en doute de plus en plus. A voir le nombre de plagiats qui se multiplient, je me dis que ces illustres Maison d’Edition ne font pas leur boulot ou n’emploient pas le personnel compétent. On ne pouvait pas qualifier un éditeur de « boutiquier », ce n’était pas recevable.  Il faisait de l’Art, des ouvrages d’Art. Aujourd’hui… faudrait vraiment qu’ils fassent l’effort de nous le prouver vraiment. Ils ne publieraient pas n’importe quoi parce que c’est le livre de l’instant. Les Maisons d’Edition ne se donnent même plus le temps d’avoir le temps, elles dansent devant la caisse, elles encaissent et au diable le talent s’il ne rapporte pas.  

On sait que nous entrons dans la période où un nombre incroyable d’ouvrages signés par des hommes politiques de tous les bords vont envahir les librairies. Combien de ces livres auront été véritablement écrits par l’auteur affiché en photo sur la couverture… Peu assurément. On sait qu’ils sont le plus souvent rédigés par des « nègres » spécialisés dans ce genre de travail. On sait que ces livres ne servent à rien et que le plus grand nombre finissent au pilon… alors quel intérêt ? Un intérêt immédiat. Le livre doit se vendre le plus vite possible et donc une publicité intensive… que n’aura jamais un jeune écrivain qui publie son premier roman.

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