la sortie littéraire ...

Comme chaque année, cela devient une habitude. Nos médias ou quelques grands indispensables choisissent LE ROMAN de l’année… celui qui fatalement aura le prix. Alors qu’on dit que la rentrée littéraire est riche de plus de 200 romans, on ne parle que de l’élu. Cette année, notre élu est le fils Carrère d’Encausse. On ne parle que de lui, il fait la Une des magazines… C’est lui et pas quelqu’un d’autre. On nous a déjà fait le coup l’année dernière avec Houellebecq. A croire que ces messieurs ne se donnent la peine que de lire un livre. Ils sont, il est vrai, très occupés. Et lorsqu’on sait que le directeur du fameux Magazine Littéraire est un plagiaire de première, on peut malgré tout se mettre à douter de leur choix.

Dans « le prière d’insérer » du Monde des livres ces quelques lignes de Jean Birnbaum qui ont retenu mon attention : « Quand j’étais adolescent, j’ai connu des hommes et des femmes qui avaient fait voeu de stérilité. (…) Cette décision apparaissait d’autant plus frappante que leur existence était entièrement disciplinée par un désir de transmission : jour après jour, ils tentaient de perpétuer un certain rapport à la chose écrite, à la littérature, aux idées. A leurs yeux, pourtant cette quête de continuité devait passer par le texte, non par le sexe. »